Chronique parue dans la Gazette de Montpellier le 2/11/2017
Finalement, quel est le souci de ne pas apercevoir de terre au sol quand on traverse une ville de part en part ?
De vivre enfermé entre quatre murs du matin au soir entre école et bureau. De ne plus voir plus d'enfants jouer longuement dans les rues ?
En 2005, Richard Louv, journaliste et auteur américain a publié sous le titre "Last child in the woods" ("Le dernier enfant dans les bois") le résultat d'une enquête de plusieurs années en Amérique du Nord, où il développe le concept de "nature-deficit disorder" : le "syndrome du manque de nature ».
Il y développe les liens directs et réels entre le manque de contact quotidien avec la nature et ses impacts négatifs sur la santé de l'humain (dépression, apathie, obésité…), sur la société.
Quand nous replaçons dans notre environnement visuel, olfactif, tactile, des arbres, des fleurs, des pousses comestibles, de la terre, nous avons un repère direct pour nous situer dans les saisons, pour nous relier à la nature, à notre nature.